RÉFLEXION
2007 Ville de Gatineau (Québec)
Œuvre d’art extérieure et traitement paysager : Entrée de ville
Localisation : Intersection des boulevard Maisonneuve et Sacré-Cœur
dim : L. 100 m l. 30 m h. 5 m
Budget : 300 000 dollars
1er Prix d’aménagement au Québec Les arts et la ville 2007
Doter la Ville de Gatineau au Québec d’une œuvre d’art public permanente et d’un traitement paysager adéquat requalifiant l’intersection sud-ouest des boulevards Maisonneuve et Sacré-Cœur. Le projet signale l’arrivée au centre-ville de Gatineau et favorise l’occupation de l’espace par les visiteurs et les citoyens.
Composée de 64 « arbres », tous de même hauteur, systématiquement alignés suivant une trame, occupent l’ensemble du terrain : fût d’acier Corten, houppier en bois lamellé collé (pin de Douglas) portant deux bandes réfléchissantes 3M soulignées d’un trait bleu (DEL). Selon leur emplacement, graduellement, du carrefour vers la ville, la proportion acier et bois s’inverse, le tronc s’étire à mesure que les bois se compriment.
Le jour, la multiplication et la densification des verticales créent un signalement marquant l’entrée au centre-ville.
La nuit, la multiplication et la densification des sources lumineuses créent une constellation en direction du centre-ville.
L’arbre rappelle l’histoire économique de Gatineau fortement marquée par l’industrie forestière.
L’ensemble de cette intervention tire profit du site, de ses avantages et de ses inconvénients. L’œuvre exploite le désordre, le sature, l’organise, le rend attractif. Elle fait du flux de la circulation un agent créateur de l’œuvre.
Description technique
Structure métallique
Chacun des 64 « arbres » est composé en sa partie inférieure (tronc) de deux plaques en acier Corten cintrées et décalées de hauteur variable minimum (0,3 m), maximum (3,5 m), reliées entre elles par des raidisseurs. Ce tronc est soudé à sa base à une plaque d’acier Corten. La partie supérieure de l’ « arbre » est composée d’une poutrelle en acier sous forme de H de hauteur variable minimum (1,5 m) maximum (5 m).
Structure bois
Deux poutres en sapin de Douglas lamellé collé (épaisseur 8 cm, largeur 40 cm) de hauteur variable (entre 1,5 m et 4,7 m) constituent le houppier. Ces deux poutres parallèles sont boulonnées sur des plaques métalliques, elles-mêmes soudées sur la poutre en H.
Éclairage
L’œuvre comporte deux sources d’éclairage :
À la jonction du tronc et du houppier, une lisière de LED bleus trace un plan incliné qui balise le chemin et montre la direction du centre-ville.
Des bandes réfléchissantes industrielles de type « diamant », appliquées par laminage sur un profil d’aluminium et emboîtées entre les poutres de bois, s’activent au passage des voitures et à la lumière du soleil.
Cosignataires : Claude Chaussard, Simon Bouffard et André Fournelle
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